La vie pro de Julie Boucher

Dans l'édition du 20 mai dernier, vous avez pu découvrir mon article sur René Negré, un curé qui vient d'écrire ses mémoires. Pour ceux qui l'ont manqué, le voici.

Comment devient-on une femme ? Quelles sont les valeurs qu'une mère doit transmettre à sa fille ? Quelle est l'importance du lien qui unit ces deux femmes ? La psychologue et psychanalyste Malvine Zalcberg a répondu à mes questions lors d'une interview radio.

« Qu’est-ce qu’une fille attend de sa mère ? », voilà le titre du livre (Odile Jacob) de la psychologue Malvine Zalcberg. Une question légitime que toutes les femmes se posent, inconsciemment ou non, qu'elles soient mère ou fille.

L'auteure, psychologue, psychanalyse et docteur en psychanalyse vit à Rio ! C’est donc à l’occasion d’une visite d’une semaine à Paris, qu’elle a accepté de me recevoir autour d’un thé et de petits gâteaux.

Une rencontre privilégiée. Une interview en trois parties, autour de trois âges clés de la vie d'une fille : son enfance, son adolescence, sa vie adulte.

  Et si l'apprentissage de la féminité commençait pendant l'enfance ? Quand la petite fille se déguise, fouille dans le maquillage de sa maman, veut se marier "plus tard" avec son papa...

  Malvine Zalcberg explique ce qui se joue à cet âge-là et donne des pistes aux mamans.

    Pas facile d'être la maman d'une adolescente. Cette jeune fille qu'elle connaît par coeur, qui commence à se forger sa propre personnalité et à affirmer haut et fort ses envies.

  Comment faire en sorte que les rapports soient les plus harmonieux possible entre une mère et son ado ? Quelles limites à la liberté de sa fille faut-il imposer ? Quelles sont les attentes d'une ado envers sa mère à cet âge-clé ?
  Toutes les réponses de Malvine Zalberg...

 Et quand la fille devient mère à tour ? Reproduit-elle les mêmes schémas ? Comment les relations avec sa propre mère évoluent ?

Une interview diffusée le lundi 21 mars 2011 dans mon émission Féminoscope, 15h-16h tous les lundis sur Idfm Radio Enghien 98.0 fm.

Tout ce que vous n’avez pas pu voir, puisque le salon était réservé aux pros, tout ce qu’il ne fallait pas manquer, je l’ai repéré pour vous, voici mes trois coups de coeur.

Mercredi 23 et jeudi 24 mars 2011 avait lieu le salon Produrable au CNIT de La Défense. Deux cents exposants présents : beaucoup d’agences de conseils, des écoles, des institutions… Et pas beaucoup de concret… A part ce qui suit :

  Coup de coeur n° 1 : L'association Art Gens et ses objets

  Commençons avec cet exemple de fleur de tri que l'on pouvait retrouver aux quatre coins du salon. Ces différentes poubelles de tri permettent de différencier les ordures lors d'événements tels que des festivals.

  Conçue entièrement en matières recyclées (bouteilles en plastiques, baches) par l'association Art Gens.

  Basée à Lyon, cette association regroupe des artistes qui valorisent des déchets entreposés dans une "déchethèque" pour les tranformer en oeuvres d'art dont voici quelques exemples.

  En ce moment, l'association rencontre de nombreuses difficultés, notamment financières. Elle est pourtant un exemple pour de nombreuses villes (Bordeaux, Paris, Berlin) qui souhaitent développer des déchethèques. 

          
                                        Des lustres à partir de canettes, une fleur en gobelets en plastique, un arbre avec des feuilles en plaquettes de médicaments.

Plus d'infos ici.

  Coup de coeur n°2 : la poubelle oeuf 

  Blanche ou personnalisable, elle est composée de trois compartiments. Idéale pour trier le verre, le recyclable (carton, plastique) et le tout venant !

  Le gadget fun c'est le "chapeau" de l'oeuf réglable en hauteur qui permet d'écraser les bouteilles en plastique. 

  Les déchets peuvent être mis directement un par un en poussant le battant oval ou en tirant le clapet rectangulaire. Pratique !

  Pour l'instant, vu son prix (entre 150 et 200€),vous  vous dîtes sûrement que n'êtes pas prêts de retrouver l'oeuf chez vous ! Mais avis aux chefs d'entreprises soucieux de l'environnement, cette poubelle classe et design donnera sûrement envie de trier à vos employés !

 Plus d'infos ici.

  Coup de coeur n°3 : la fontaine à eau purifiée

   Très classe, elle est construite à partir de pare-chocs   
de voitures recylcés !  

  Son principe est simple : comme pour les carafes filtrantes, vous versez l'eau en haut, et une cartouche filtrante élimine 99 % des pesticides, résidus et autres molécules peu sympathiques.

  Un système astucieux qui permet d'éviter l'achat et l'acheminement des bonbonnes en plastique que l'on trouve dans de nombreux bureaux. 
Là, une fois que vous avez acheté votre fontaine, vous n'avez plus qu'à la remplir au robinet !  

  Reste quand même les cartouches filtrantes à changer tous les 4 mois... 


Plus d'infos ici. 

Mercredi dernier, le 9 mars 2011, l’hôtel Bel-Ami a remis comme chaque année ses prix littéraires. Michèle Fitoussi, l'éditorialiste de Elle, a été récompensée pour sa biographie " Helena Rubinstein, la femme qui inventa la beauté" (Grasset). Elle a accepté de répondre à mes questions.

  Seule lauréate présente, Michèle Fitoussi a expliqué à mon micro ce que représentait ce prix pour elle et pourquoi elle avait choisi de s’intéresser à Helena Rubinstein. Peut-être parce qu’elle a réussi malgré ses quatre handicaps : être « pauvre, femme, immigrée et juive ».

  Peut-on réussir lorsqu’on est une femme, qui habite en banlieue et qui est d’origine immigrée ?
  Helena Rubinstein a su se créer un destin, est-ce encore possible aujourd’hui ?

Ecoutez la réponse de Michèle Fitoussi qui affirme que bien sûr il existe des barrières mais que les femmes doivent aussi dépasser leur « périphérique intérieur ».

 Existe-t-il un nouveau féminisme ?
Force est de constater que les féministes d’aujourd’hui ne ressemblent pas à leurs aînées, les revendications ne sont pas les mêmes non plus. Cliquez pour entendre le point de vue de Michèle Fitoussi.

 Le Prix Bel-Ami a également récompensé le photographe JR mondialement connu pour ses portraits serrés de femmes qu’il a affiché aussi bien dans les Favelas sud-américaine qu’en Afrique. C'est pour son film Women are heroes qui le suit justement dans ses démarches qu'il a été distingué.

La chanteuse Patti Smith a été distinguée pour son dernier livre « Just Kids » qui revient sur son parcours lors des années 60-70.

Ses interviews ont été diffusées dans mon émission Féminoscope du lundi 14 mars 2011 sur Idfm Radio Enghien 98.0 fm.

Chaque année, l’Unesco et la fondation L’Oréal attribuent cinq prix à cinq femmes scientifiques venues des cinq continents. Une bourse est également offerte à quinze autres femmes pour encourager leur recherche.
Hier matin, le mercredi 2 mars 2011, ce n’était pas à la remise des prix que j’étais conviée mais aux tables rondes auxquelles participaient les boursières et les lauréates.
L’occasion pour moi de tendre mon micro à deux d’entre elles.

La première, Anne L’Huillier, est la lauréate 2011 pour l’Europe.

Avec quelques minutes de retard, bien entourée de trois ou quatre attachées de presse, elle est entrée dans ce petit salon cossu aux fauteuils rouges confortables de l’hôtel Lutetia où l’on m’avait demandé de l’attendre. D’emblée, ces accompagnatrices m’ont prévenue : « le temps est compté, 10-15 minutes ce sera vraiment difficile de faire plus ».
Un peu hésitante au départ, sans doute timide, Anne L’Huillier m’a demandé sur quels sujets j’allais l’interroger. « Votre domaine de recherche, ce que ce prix représente pour vous, la place des femmes dans la science… », lui ai-je répondu.
Et nous avons commencé :

Une discussion bien agréable que Anne L’Huillier a déclaré avoir apprécié. J’espère que c’est aussi votre cas.
Il se chuchote que Anne L’Huillier serait pressentie pour un Nobel… Mais la chercheuse faisant déjà parti du comité d’attribution du dit prix… Impossible d’être juge et partie, il faudra donc encore patienter pour la voir récompensée par cette haute distinction.


Quelques minutes plus tard, dans une autre salle de l’hôtel Lutetia, je rencontrais la Colombienne Andia Chaves-Fonnegra.

Une jeune femme lauréate d’une bourse Women in Science pour son travail sur un petit animal. Comme elle me l’a expliqué cette petite bête, la Cliona Delitrix, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une plante,  envahit les récifs coralliens et les faits mourir à petit feu.
La scientifique a répondu à mes questions en anglais. Alors il va falloir que je fasse encore un peu de montage avant de vous présenter son interview. Patience…


Si vous voulez en savoir plus sur le prix For Women in Science et son palmares, c'est par là.
Ces interview seront diffusées lors de l’émission Féminoscope du lundi 7 mars 2011 sur Idfm Radio Enghien, 98.0 fm à 15 h.

Boire du bon lait de la ferme alors qu’on habite la capitale, ce sera bientôt possible avec l’arrivée prochaine de distributeurs sur certains marchés parisiens. Cette machine automatique qui distribue du lait en provenance directe de l’éleveur est l’un de mes coups de cœurs du Salon de l’Agriculture.

D’accord, le concept n’est pas nouveau, les Italiens ont lancé leur premier distributeur de lait il y a déjà quelques années et en France, une centaine aurait déjà été installée en province (exemple ici). Mais jusqu’à présent, la région Ile-de-France n’en possédait pas encore.

L’idée de la Maison de l’élevage d’Ile-de-France, en partenariat avec le Cervia – Centre Régional de Valorisation et d'Innovation Agricole et Alimentaire- c’est donc d’installer ces machines sur les marchés parisiens et en proche banlieue.
L’objectif est double : offrir un nouveau débouché aux éleveurs et permettre aux citadins de boire du bon lait en provenance directe de la ferme !
 
La belle machine vaut tout de même entre 50.000 et 30.000 euros. Elle peut contenir jusqu’à 100 litres et pour la rentabiliser, l’éleveur doit vendre au moins 80 litres par jour pendant cinq ans. C’est pour cette raison, qu’il vaut mieux la placer dans des lieux stratégiques de passage tels que les marchés. Le lait frais est pasteurisé (pour éviter tout risque) et versé tous les matins par un éleveur qui aura préalablement vidé le liquide de la veille (utilisé ensuite pour la préparation de yaourts et fromages).

Sur le Salon de l’Agriculture, le prix du litre de lait s’élève à 1.20 €. Si ce tarif persiste, il pourra permettre un bénéfice net de 44 centimes pour l’éleveur contre 33 centimes environ dans l’industrie.

Selon la Maison de l’élevage d’Ile-de-France, la région parisienne compte une petite centaine d’éleveurs de vaches laitières, qui produisent l’équivalent de 2 % de la filière. Un secteur qu’ils souhaitent protéger grâce notamment à cette dissémination prochaine de distributeurs automatiques.

A l’heure du « consommer local » et alors que les agriculteurs se plaignent toujours de la quantité d’intermédiaires entre la production et la vente, cette initiative semble aller dans le bon sens. A quand l’installation du premier distributeur ?


Le distributeur est situé dans le pavillon consacré aux régions de France.

Vous pensez savoir tout de lui, enfin, vous le pensiez...

Moi aussi, j'avais l'image de ses coups de gueule, l'image d'un homme qui déclare volontiers "C'est de la merde" en parlant de la malbouffe. Et pourtant, il s'est révélé gentil, ouvert, comme un grand-père qui raconterait son histoire...

J'ai rencontré Monsieur Jean-Pierre Coffe pour Esprit Femme. L'idée, c'était de le faire parler de lui, de son enfance, de sa jeunesse... Le rendez-vous fut pris dans un célèbre hôtel parisien. L'homme était à l'heure et se montra fort courtois. Je me demandais s'il se plierait aux règles du jeu : parler de lui et non de la cuisine en général. Et il s'y plia...

Pendant une heure, il revint sur des passages de sa vie, ses souvenirs de la guerre, son enfance dans l'est, son amour de la campagne et des bons produits... Une heure surprenante et délicieuse... Loin de l'image qu'il peut donner de lui parfois à la télévision.

Pour lire l'article tel qu'il est paru, vous pouvez aussi cliquez ici JP_Coffe

          Bonne lecture !

Une émission que j'ai présentée en 2010 sur la chaîne de télévision nationale Terre d'Infos.
Un programme pour et avec des enfants.

Dans le cadre de l'émission Féminoscope, je donne régulièrement la parole à des femmes actives qui se sont lancées dans la création d'entreprise.

Anne Vaucelin est l'une des fondatrices d'Aroma-Zone.
Elle nous raconte son parcours, nous donne la recette du liniment, un soin magique pour les fesses des bébés que vous pouvez faire à la maison !
Elle nous parle aussi de sa passion pour les huiles essentielles et de sa préférence pour l'huile essentielle de Tea-tree.

Les femmes et la réforme des retraites

Je ne sais pas si vous connaissez les méthodes Les Mills. Elles sont appliquées dans 55% des clubs de fitness français.

Si vous pratiquez le bodycombat, le bodyjam, l'aquadynamique ou encore le bodybalance, sans le savoir vous avez le droit au même cours qu'en Afrique, au Liban ou encore en Belgique.
Ces sports viennent tout droit de Nouvelle-Zélande où des coachs de la société Les Mills réalisent des entrainements sur DVD qu'ils envoient ensuite à tous leurs clubs partenaires de France et de Navarre.

Pas très original pensez-vous ?

Pourtant, c'est la solution qu'ils ont trouvée afin d'être sûrs que l'enseignement du club à côté de chez vous soit aussi performant qu'en Nouvelle Zélande ou ailleurs. Et puis, rassurez-vous, le dvd, c'est juste pour le prof ! Pour qu'il apprenne son entraînement !

Leur nouveauté, c'est le Bootcamp. Je suis certaine que vous en avez entendu parler : s'entraîner à la mode militaire, levée de drapeau, pompes obligatoires...

Écoutez la présentation qu'en fait Christian Anderson, directeur général Les Mills France, Europe du sud et bassin méditerranéen :

  J’ai aussi testé l’aquadynamique. Vous connaissez l’aquagym et bien imaginez la même chose en beaucoup plus rythmé sur de la musique qui déménage.

  Vous voulez un aperçu ? Écoutez !

  Le bodybalance est un mélange de taï-chi, de yoga et de pilates. Le tout en musique. Un cocktail trè

s agréable qui se termine toujours pas quelques minutes de relaxation.
Fabienne, coach de bodybalance nous explique les bienfaits de la relaxation après une séance mais aussi dans la vie de tous les jours :

Ces reportages ont été diffusés dans mon émission Féminoscope, que j’anime en direct tous les lundis de 15h à 16h sur les ondes d’idFM Radio Enghien 98.0 FM. N’hésitez pas à m’écouter ;-) !!

J'ai rencontré Pascale Monange lorsque je travaillais sur la rubrique "Esprit d'initiative" d'Esprit Femme. Son idée était génial : elle a fait aménagé un bus dans lequel est réuni tout le matériel pour installer une crèche itinérante.

Chaque jour de la semaine, elle change de village. Ainsi, les mamans, qui ne travaillent pas et qui n'ont donc pas le droit de déposer leurs enfants à la crèche, laissent leurs enfants à Pascale et son équipe l'espace d'une journée ou d'une demi-journée. Pas mal pour souffler un peu, prendre soin de soi ou même faire les courses tranquillement.
Une initiative qui mériterait d'être copiée, non ?

Régulièrement, je proposais quelques idées de sujets pour la rubrique "L'ABC" d'Esprit Femme. Il y a eu l'ABC des yaourts, l'ABC du miel, l'ABC des confitures...

Et puis il y a eu l'ABC de l'huile d'Argan. Vous savez cette huile prodigieuse dont la célébrité remonte à un ou deux ans...

Idéale aussi bien dans la cuisine que dans la salle de bain !

Comment lavez plus blanc que blanc ? Comment faire disparaître une tache de fraise ? Comment récupérer une casserole carbonisée ?  Voilà, la rubrique Bons plans c'était ça, les "trucs" des lectrices. Et il y avait souvent de bonnes idées !

J'ai habité pendant des années à Saint-Denis et je m'intéresse toujours au devenir de cette ville. Quand j'ai appris que le maire et son équipe avait prévu une visite dans le quartier de la porte de Paris, je n'ai pas hésité, j'ai attrapé mon enregistreur et j'y suis allée. Malheureusement, il pleuvait des cordes. Malheureusement, nous n'étions pas nombreux. Malheureusement, il reste encore pas mal de problèmes dans ce quartier au grand dam des habitants.

Reportage St Denis
envoyé par theonejulie.